Pleurer, c’est souvent perçu comme une faiblesse. On nous répète depuis l’enfance de « ravaler nos larmes », de ne pas « se laisser aller » ou encore de « rester fortes ». Comme si laisser couler ses émotions était une honte. Pourtant, pleurer est une réaction humaine, naturelle… et surtout nécessaire.
Quand on pleure, ce n’est pas uniquement un signe de tristesse. On peut pleurer de joie, de soulagement, de fatigue, de colère ou même de frustration. Les larmes sont comme un trop-plein d’émotions que le corps cherche à évacuer. Et selon plusieurs études scientifiques, pleurer a de réels bienfaits sur la santé mentale.
Premièrement, pleurer permet de diminuer le stress. Nos larmes contiennent du cortisol (l’hormone du stress), et en les laissant couler, on aide notre organisme à se rééquilibrer. C’est comme ouvrir une soupape : le corps se relâche, l’esprit se calme. Cela nous permets de nous connecter à nos émotions les plus profondes. Cela permet de mieux comprendre ce que l’on ressent, d’en prendre conscience, et donc de mieux avancer. Pleurer, c’est aussi oser se montrer vulnérable. Et il faut beaucoup de force pour oser être vulnérable. Enfin, pleurer est aussi un appel silencieux à l’écoute, au réconfort. C’est une façon de dire : « Je ne vais pas bien » sans avoir besoin de mots. Et parfois, cela suffit à déclencher une main tendue, une épaule, une oreille.
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Alors non, pleurer n’est pas un signe de faiblesse. C’est une preuve que l’on ressent. Que l’on est vivant(e). Que l’on a un cœur qui bat, une âme qui parle, et un besoin d’apaisement.
La prochaine fois que vous sentez les larmes monter, ne luttez pas. Autorisez-vous à pleurer. Prenez ce moment pour vous. Pour vous reconnecter à ce qui compte. Et surtout, souvenez-vous : les larmes ne font pas de vous une personne faible, elles font de vous une personne vraie.